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Microfoniki 15/10 sur la place Victoria et répression policière

Le mardi 15/10 sur la place Victoria dès 17.00h nous avons fait une manifestation avec microfoniki et nous avons distribué des tracts, déclenchés par l’assassinat de Pavlos Fyssas. L’intervention a été organisée conjointement par l’assemblée d’ immigrés et solidaires d’ASOEE, le squat autogéré d’ASOEE et l’assemblée de la place Victoria. La place était remplie de musique et des tracts ont été distribués aux locaux et immigrés. Environ deux heures après et tandis que la manifestation avait presque fini, deux camions avec des flics «MAT» ont apparu au sommet de la place. Peu de temps après leur débarquement, ils ont exprimé leurs humeurs et ils se sont alignés en face des manifesteurs. Deux flics avec des chemises ont échappé à la formation et ils se sont approchés pour communiquer leurs demandes. Immédiatement nous avons entouré les personnes en charge des relations publiques exigeant de savoir pourquoi ils interdisent la manifestation. Malgré la pression ils ont persisté à l’ordre d’en haut «pour vider la place» (pogrom?!) sans jamais nous avoir expliqué pourquoi. Finalement, alors que les flics menacaient d’interpellations, nous avons décidé de partir sans escorte. Il faut noter à ce point-là qu’elle avait précédé, quelques heures plus tôt, l’interpellation des 15 personnes du Front Antifasciste pendant un affichage dans Patission avenue, pour la propagation de la manifestation antifasciste à moto en 26/10 à Keratsini. La forte présence de la police dans la région est une histoire très vieille, mais jusque maintemant nous n’étions pas habitués à l’interdiction de manifestations, de distribution des tracts etc.

Les provocations des flics ont été répétées en 19/10, quand un groupe «DIAS» a procedé aux interpellations de 6 personnes de la Coordination Antifasciste d’Athènes et Pirée au dehors de la station de train Attiki, qui allaient à une action de contra info (ils avaient un seau pour affichage et des tracts) au marché en plein air dans Michail Voda rue, en vue de la manifestation antifasciste à Agios Panteleimonas en 26/10. Les flics ont prétendu qu’ils avaient des mandats centraux «d’interpeller tous ceux qui distribuent des brochures», et c’est pourquoi ils ont lu les brochures, pour voir si elles appellent aux actes de violence, par exemple à cause des slogans ou des photos. On ne doit pas oublier qu’à ce jour-là des fascistes de l’Aube Dorée avaient jetté beaucoup de flyers à Liosion avenue, mais la police ne les a pas interpellés… Les flics ont conduit les antifascistes dans un camion de la police à Omonia et ils ont vérifié leurs identités sans les amener au commissariat. Par la suite, ils les ont libérés. Finalement, la Coordination Antifasciste a réalisé l’action de contra info dans Michail Voda rue avec la participation de 50 personnes (les antifascistes interpellés inclus). La distribution des brochures avait du succés, car on en a beaucoup distribué aux locaux et immigrés, mais au coin des rues Michail Voda et Pipinou, Giannatos qui est fasciste de l’Aube Dorée et également le président du «comité des résidents d’Agios Panteleimonas», il a commencé avec 2-3 personnes à insulter et à provoquer les antifascistes qu’ils ont réagi. Par conséquent, il y avait de grande tension. L’hystérie des fascistes était si grande, de sorte que les flics ont interpellé Giannatos près du commissariat local. L’action antifasciste a continué avec des slogans, affichage et distribution des brochures pendant un certain temps après l’épisode ci-dessus et s’est terminée à 15:00 h.

Nous ne sommes pas terrifiés et nous serons dans les rues aussi longtemps que nécessaire.

LUTTES COMMUNES DE LOCAUX ET D’IMMIGRES

Flics et fascistes, écoutez bien:

LES RUES ET LES PLACES APPARTIENNENT AUX PERSONNES QUI RESISTENT

(Français) Film, cuisine collective et party , 6-7-2013, ASOEE

asoe-7-6-web

 

Vivons ensemble, luttons tous ensemble/

Zούμε μαζί, αγωνιζόμαστε μαζί

/We live all together, we fight together

   /Film, cuisine collective et party    /Προβολή, συλλογική κουζίνα & party

/film, collective food and party  

Συνελευση Μεταναστων & Αλληλεγγυων ΑΣΟΕΕ
http://immigrants-asoee.espivblogs.net

En ce qui concerne cette semaine à ASOEE

L’opération policière spectaculaire du lundi 1/4 ressemblait à une nouvelle phase d’attaque de flics dans les environs d’ASOEE, durant laquelle des escouades de MAT ont encerclé l’école et attaqué les immigrés vendeurs de rue, tandis que des journalistes de télévision qui se trouvaient dans les environs “par hasard” ont filmé les événements pour être retransmis aux nouvelles de 20h.

Le mardi, 2/4 de nombreux groupes de flics en civil ont encerclé le pâté de maison d’ASOEE depuis 6h du matin et pendant 3h ils ont contrôlé les immigrés, interpellant même 2 immigrés Bangladais.

Le jour prochain, mercredi 3/4 le contexte était à nouveau le même, des flics en civil et en uniforme faisant des rondes autour d’ASOEE depuis le matin, cherchant les immigrés qui vendent leurs marchandises devant l’école. Parce que, de ce qu’en disent les médias de masse, le gouvernement et le reste des cannibales, les immigrés sont les responsables de la dette du pays pour défaut de paiement de taxes ! Donc, selon leurs pensées humanistes la solution appropriée est de les entasser dans des centre de détention. De plus, se trouvaient avec les flics en civil 3 personnes qui portaient des t-shirts d’Aube Dorée. Finalement, les derniers flics en civil qui faisaient des rondes devant ASOEE se sont fait dégager par des solidaires et des étudiants vers 11h.

Hier, jeudi 4/4 le contexte n’a pas changé. Depuis 6h du matin jusqu’a 11h des flics en civil ont encerclé le pâté de maison d’ASOEE pour bloquer l’arrivé des immigrés.

SI VOUS PENSEZ QU’ON VA RESTER LES BRAS CROISÉS FACE À LA MISE EN OEUVRE DE DACHAU MODERNES
VOUS VOUS TROMPEZ LOURDEMENT…

GUERRE À CEUX QUI ONT DÉCLARÉ LA GUERRE AUX PAUVRES ET À TOUS CEUX QUI LUTTENT

LUTTES COMMUNES DES LOCAUX ET IMMIGRÉS POUR LA DIGNITÉ, L’ÉGALITÉ ET LA LIBERTÉ

Attaque policière à ASOEE le lundi 1/4

Aujourd’hui et après quelque temps, la police a attaqué de manière organisée les immigrés-vendeurs de rue qui se trouvent devant l’école. Encore une fois, des escouades de MAT ont participé à l’attaque d’aujourd’hui et ont approché la porte sur Patission tandis que d’autres forces de police étaient autour de l’école. Les flics ont finalement été repoussé par les immigrés et étudiants, et ont ainsi ouvert à nouveau le trafic sur Patission qui avait été fermé par la police de la route peu avant que commence l’attaque.

Résumé d’une attaque contre des immigrés le 12-02

Le 11/02/13, nous avons vu se tenir hors d’ASOEE une attaque organisée de plus. Cette fois-ci l’attaque n’est pas venue des MAT avec des gaz lacrymogènes et des grenades assourdissantes comme tant de fois par le passé, mais par des flics en civil du commissariat proche et d’une manière qui rappelle les attaques des fascistes d’Aube Dorée.
Plus précisément, un second groupe d’environ 7-8 flics en civil a attaqué sur le côté Patission et Antoniadou les immigrés qui se trouvaient à cette heure-là, en-dehors d’ASOEE, que ce soit vendeurs ou passants. Au même moment un groupe similaire de flics en civil munis des casques et de matraques télescopiques a traversé perpendiculairement la rue Patission au sein du trafic afin d’arriver à la porte principale de l’école et empêcher les gens d’y entrer. Deux immigrés qui sans savoir ce qui se passait vraiment et alors qu’ils tentaient de s’échapper, se sont fait attrapés et tabassés. L’un s’en est “tiré” avec quelques points de suture à la tête et une jambe cassé tandis que l’autre, celui qu’ils n’ont pas tant battu mais qui a eu plusieurs blessures au visage et à la tête, a été arrêté. Il a été accusé de 6 délits (insultes, menaces, résistance, tentative de coups et blessures, possession et utilisation illicite d’arme), lesquelles dont le ridicule paraît dans le fait que l’un des délits, les insultes, et bien sûr avec un langage très riche, est que tout cela vient de la part d’une personne qui ne parle pas du tout grec.

À propos de l’ assassinat de Babacar Ndiaye à Thisseio

Quand les flics et les fascistes assassinent…

Le  1/2/2013, vers 21h00, nous sommes prévenus de la mort d’un immigré trouvé mort sur les rails de métro  à  Thiseio. Les médias appellent cela un suicide. Depuis les hauts-parleurs des stations il est annoncé :  “le métro finira son trajet  à la station d’Omonoia  à cause d’un obstacle sur les voies”. Des immigrés et solidaires commencent  à se rassembler  à la station. Peu de temps après, les MAT arrivent, attaquent le rassemblement en utilisant du gaz lacrymogène et la dispersent. Ils continuent en pourchassant et interpellant des gens aux alentours, certaines se transformant en arrestations, quels sont les noms et le nombre, nous ne l’avons toujours pas trouvé. Selon un témoin qui  était avec  Babacar Ndiaye, ils vendaient leurs marchandises  à  Thiseio   quand ils ont vu la police municipale s’approcher d’eux. L’un d’entre eux a  été poursuivis vers  Monastiraki   et  Babacar   a  été poursuivis par 2 flics vers la station. Alors qu’ils tentaient de s’échapper, il a  été acculé sur un pont au-dessus des voies et pendant un conflit où les flics ont tenté de voler ses marchandises, il est tombé de 6-7 mêtres de haut sur les voies. L’immigré qui  était avec lui a  été attrapé peu de temps après et dépouillé de ses marchandises. Ensuite, quand il est retourné  à  Thisio,  à la recherche de  Babacar, il l’a trouvé mort sur les rails, les flics nulle part où  être vu et ses marchandises manquantes. Après cela, il est allé au commissariat pour témoigner, déclarant qu’il se souvenait des deux flics qui poursuivait  Babakar  et qu’il pouvait les identifier. Sans aucune surprise, au quartier général de la police, où tous les flics de cette unité  étaient sensés faire leur rapport, les deux impliqués ne le firent jamais.

Au sein de la brutalité capitaliste dans laquelle nous vivons, cette mort n’est pas un accident ni un incident de plus. Des corps d’immigrés sont trouvés sur les côtes et fonds marins grecs (entre autres), des fosses communes sont découvertes autour des frontières des  états capitalistes développés, les travailleurs sont transformés en pièces dans les usines  – les fondations de nos  économies, les expéditions militaires avec des milliers de mort, les gens qui luttent qui se font tirer dessus, les détenus retrouvés  “suicidés” dans leurs cellules, les suicides  à cause des dettes, les assassinats d’immigrés par les fascistes (comme l’attaque mortelle  à coups de couteaux de  Shehzad Luqman  à  Petralona le 17/1).

Un système qui applique un nettoyage radical et ose l’appeler  “Zeus l’accueillant”, qui couvre et promeut la présence et attaque quotidienne des flics et fascistes dans nos maisons et quartiers, semble bien loin d’être centré sur l’humain… Mais, dans tous les cas, ceci est quelque chose qu’ils admettent d’eux-mêmes, ils ont pour objectif la purge de la ville, sans personnes qui résistent, sans immigrés, avec la pauvreté et la misère bien cachées, physiquement et métaphoriquement.

Avec la crise pour prétexte (en d’autres mots, l’assurance des profits des grands patrons), le capital et ses  états re-modèlent les termes de notre exploitation. Pour nous désorienter, ils promeuvent nos dissensions et le cannibalisme social, essayant de nous persuader que nos ennemis sont les immigrés, les grèvistes, les structures auto-organisées, les squats, toutes les parties sociales qui refusent de se soumettre  à ce qu’il leur est imposé, tous ceux qui se battent pour l’égalité, la liberté et la solidarité.

 …la menace est ceux qui refusent de la voir.

La seule solution pour nous est de trouver des chemins pour co-exister et agir en commun contre ce qui est en train d’arriver. Ensemble, natifs et immigrés, sans hiérarchies ni discriminations sur des critères de race, sexe ou couleur, nous nous unissons contre tous types de racisme fasciste et de brutalité policière, pour le monde que nous voulons créer. C’est pourquoi nous choisissons de participer dans l’assemblée d’immigrés et de solidaires d’ASOEE (chaque jeudi  à 17h00), essayant  à travers les luttes communes de locaux et d’immigrés de mettre  à bas  les attaques auxquelles nous faisons face et celles qui vont advenir.

Nous appelons  à une discussion ouverte locaux et immigrés le lundi  à 17h00  à ASOEE  (Patision 76) pour communiquer et organiser des actions.

 Initiative de  l’Assemblée d’Immigrés et de Solidaires d’ASOEE

Résumé d’une attaque contre un immigré dans le quartier de Kypseli

Je m’appelle F. S.et je travaille en tant que laveur de pare-brise de voiture au Parko Kyprou, dans le quartier de Kypseli. Le lundi 17 décembre, à 11h30, cinq personnes qui était dans un magasin d’alcool, devant lequel je met mon matériel, en sont sortis et ont commencé à m’insulter de manière raciste. Je leur ai répondu que s’ils m’insultaient, j’allais me battre avec eux. A ce moment, l’un d’entre-eux m’a frappé au visage, un autre m’a retourné ma veste sur la tête, j’ai été mis au sol et ils ont commencé à me tabasser. Une voiture de patrouille de la police qui passait par-là s’est arrêté, les policiers en sont sortis, ont interpellé l’une des cinq personnes et nous ont emmené tous les deux au commissariat près de Plateia Amerikis. Les policiers ont appelé une ambulance et j’ai été conduit à l’hôpital. J’y suis resté jusqu’à minuit après avoir passé des radios et un examen pour mon oeil droit.